NOTRE BILAN DE LA CAMPAGNE BETTERAVIERE
- Le 26 janvier 2024, nous avons adressé par mail notre bilan de la campagne betteravière au Directeur de la sucrerie de Bazancourt, une campagne très longue qui fut difficile à vivre pour les villageois et villageoises (non-respect des 30km/h dans les traversées de village, vitesse excessive la nuit, etc.)
- Nous avions précisé rester à sa disposition pour en discuter., fidèle en ce sens à notre position d’ouverture.
- Nous n’avons reçu aucune réponse. Comment ne pas voir dans ce silence un manque de considération pour les habitants et notre association ?
Ci-dessous l’intégralité de notre courriel du 26 janvier 2024
« Vous trouverez ci-dessous notre bilan de la campagne betteravière.
Si l’on peut considérer qu’elle commença normalement, rapidement cela se dégrada avec un fait particulier cette année, c’est le non-respect du 30 km/h en traversée de village par une grande majorité de camionneurs. Comment leur faire comprendre la différence énorme au niveau de la gêne acoustique pour les riverains entre 30 km/h et 50 km/h ?
Quant à la nuit, les 50km/h sont largement dépassés, ce qui empêche les riverains de dormir. Faut-il accepter une santé dégradée pendant 4 mois ?
Lorsqu’il y a cumul chaussée dégradée et non-respect de la vitesse, cela devient un cauchemar pour les riverains. Le terme n’est pas exagéré.
Nous vous invitons à lire en pièce jointe quelques commentaires que nous avons relevés sur Facebook. Vous y constaterez une exaspération telle de riverains que nous pouvons craindre pour la prochaine campagne des débordements de la part de la population.
(Remarque : les commentaires ne mentionnent pas le nom des personnes)
Outre la vitesse, nous avons constaté des camions qui roulent sur les trottoirs quand ils se croisent.
Nous avons également vu des convois alors qu'il nous avait été dit qu'il n'y en aurait pas.
Quant aux numéros d'identification des camions (les 4 chiffres), ils ne sont pas nettoyés ce qui ne permet pas de les relever pour faire un signalement.
A ceci, s'ajoute l'épisode de la RD74 avec une route d'une grande dangerosité car non nettoyée par l'agriculteur après collecte des betteraves. Heureusement le Département intervint rapidement suite alerte lancée.
Les derniers jours de campagne, c’est encore pire ! L’on a l’impression qu’il y a une date butoir pour finir, d’où un « ballet » incessant et précipité.
En conclusion :
- Si certains chauffeurs ont une conduite vertueuse et courtoise, cela représente une minorité.
- Nous ne nions pas le fait que vous sensibilisiez les chauffeurs en début de campagne, mais force est de constater que cela ne suffit pas. A notre sens, il faudrait davantage de contrôles de la part de la gendarmerie la nuit où les débordements sont les plus fréquents.
- Nous avons l’impression que les nuisances imposées aux habitants sont sous-estimées avec une priorité à la rentabilité et la productivité.
Bien sûr une déviation réglerait le problème mais en attendant, vu les délais annoncés pour celle-ci, il faut trouver des solutions qui permettent une cohabitation apaisée entre le monde industriel et la population.
Restant à votre disposition pour en discuter,
cordialement. »
Aucune réponse à la date du 15 mars 2024
J-C Georget
- Le 26 janvier 2024, nous avons adressé par mail notre bilan de la campagne betteravière au Directeur de la sucrerie de Bazancourt, une campagne très longue qui fut difficile à vivre pour les villageois et villageoises (non-respect des 30km/h dans les traversées de village, vitesse excessive la nuit, etc.)
- Nous avions précisé rester à sa disposition pour en discuter., fidèle en ce sens à notre position d’ouverture.
- Nous n’avons reçu aucune réponse. Comment ne pas voir dans ce silence un manque de considération pour les habitants et notre association ?
Ci-dessous l’intégralité de notre courriel du 26 janvier 2024
« Vous trouverez ci-dessous notre bilan de la campagne betteravière.
Si l’on peut considérer qu’elle commença normalement, rapidement cela se dégrada avec un fait particulier cette année, c’est le non-respect du 30 km/h en traversée de village par une grande majorité de camionneurs. Comment leur faire comprendre la différence énorme au niveau de la gêne acoustique pour les riverains entre 30 km/h et 50 km/h ?
Quant à la nuit, les 50km/h sont largement dépassés, ce qui empêche les riverains de dormir. Faut-il accepter une santé dégradée pendant 4 mois ?
Lorsqu’il y a cumul chaussée dégradée et non-respect de la vitesse, cela devient un cauchemar pour les riverains. Le terme n’est pas exagéré.
Nous vous invitons à lire en pièce jointe quelques commentaires que nous avons relevés sur Facebook. Vous y constaterez une exaspération telle de riverains que nous pouvons craindre pour la prochaine campagne des débordements de la part de la population.
(Remarque : les commentaires ne mentionnent pas le nom des personnes)
Outre la vitesse, nous avons constaté des camions qui roulent sur les trottoirs quand ils se croisent.
Nous avons également vu des convois alors qu'il nous avait été dit qu'il n'y en aurait pas.
Quant aux numéros d'identification des camions (les 4 chiffres), ils ne sont pas nettoyés ce qui ne permet pas de les relever pour faire un signalement.
A ceci, s'ajoute l'épisode de la RD74 avec une route d'une grande dangerosité car non nettoyée par l'agriculteur après collecte des betteraves. Heureusement le Département intervint rapidement suite alerte lancée.
Les derniers jours de campagne, c’est encore pire ! L’on a l’impression qu’il y a une date butoir pour finir, d’où un « ballet » incessant et précipité.
En conclusion :
- Si certains chauffeurs ont une conduite vertueuse et courtoise, cela représente une minorité.
- Nous ne nions pas le fait que vous sensibilisiez les chauffeurs en début de campagne, mais force est de constater que cela ne suffit pas. A notre sens, il faudrait davantage de contrôles de la part de la gendarmerie la nuit où les débordements sont les plus fréquents.
- Nous avons l’impression que les nuisances imposées aux habitants sont sous-estimées avec une priorité à la rentabilité et la productivité.
Bien sûr une déviation réglerait le problème mais en attendant, vu les délais annoncés pour celle-ci, il faut trouver des solutions qui permettent une cohabitation apaisée entre le monde industriel et la population.
Restant à votre disposition pour en discuter,
cordialement. »
Aucune réponse à la date du 15 mars 2024
J-C Georget
